Transporteurs : comment va se dérouler l'année 2019 ?
16/01/2019 0 Commentaires
La circulation des marchandises dans l'Union européenne a augmenté de près de 25% au cours des 20 dernières années. Les prévisions devraient se poursuivre dans les années à venir, mais 2019 est déjà né avec des chiffres macroéconomiques moins optimistes pour l'économie européenne. Outre le Brexit, le portail Autonómos y Emprendedor a décrit, en fonction de ses critères, les principales variables qui définiront l’évolution du transport terrestre en 2019.
Taxes sur le diesel - Les transporteurs devront débourser jusqu'à 4,8 cents de plus le litre et pourraient toucher 88% des transporteurs espagnols.
Déviation "obligatoire" des routes à péage - Le 9 novembre, le décret royal a été approuvé, permettant aux camionneurs d'être contraints de se tourner vers les routes à péage pour des raisons de sécurité, de fluidité de la circulation ou pour des raisons environnementales. Cela se traduira par une augmentation de 12 à 15 cents par kilomètre parcouru.
Nouvelle Eurovignette - À compter du 1er janvier 2019, la circulation sur les routes françaises coûtera aux transporteurs entre 430 et 1 200 euros par an et par camion.
Transformation numérique - La technologie est de plus en plus présente dans les véhicules. Des camions équipés de systèmes de géolocalisation et de navigation leur permettant de connaître les incidents de circulation et d’optimiser les itinéraires; applications mobiles pour la gestion du fret et le contrôle de la flotte; des systèmes de traçabilité permettant de connaître à tout moment le statut et l'emplacement de la charge et du nouveau eCMR.
La CMR électronique (e-CMR) permet de gagner du temps et d’économiser du temps, tout en offrant une sécurité et une traçabilité accrues, à la fois pour le transporteur et pour l’expéditeur.
L'Europe ralentit sa croissance
À ce scénario du secteur des transports terrestres, il faut ajouter le contexte. L'Union européenne a récemment confirmé le ralentissement économique de la zone euro en abaissant d'un dixième ses prévisions de croissance pour 2019 pour 2019, à 1,9%, tandis qu'en 2020, elle prévoyait que la hausse du PIB ralentirait encore davantage et atteindrait 1,7%. , avant une "incertitude mondiale croissante". Pour l'ensemble de l'Union européenne (UE), il a également estimé que l'augmentation du produit intérieur brut (PIB) ralentirait d'un dixième, pour atteindre 1,9%, et serait de 1,8% en 2020.
Au sein de l’Union européenne, "les doutes sur la qualité et la viabilité des finances publiques dans les États membres fortement endettés pourraient s’étendre aux secteurs bancaires nationaux, ce qui renforcerait les préoccupations en matière de stabilité financière". Cependant, les incertitudes et les risques, tant externes qu'internes, augmentent et commencent à se faire sentir dans le rythme de l'activité économique.
" En tant qu'aspect positif, l'exécutif a souligné "la force de l'investissement et de la consommation intérieure".
Parmi les plus grandes économies de la zone euro, la principale augmentation du PIB se produira aux
Pays-Bas (2,8% cette année, 2,4% en 2019 et 1,8% en 2020), suivi de
l'Espagne (2,6%; , 2% et 2%),
l’Allemagne (1,7%, 1,8% et 1,7%),
la France (1,7%, 1,6% et 1,6%) et
l’Italie (1,1%) 1,2% et 1,3%).
Sources :
- Union européenne
- Commissaire aux transports de l'UE
- Autonomos y Emprendedor
- Diario Expansión